Blabla Alouettes

Je suis un peu d'accord. L'attaque ne fonctionne pas assez bien, jusqu'à présent. Calvillo ne joue pas à la hauteur de son talent. Il a été horrible en première demie, mais bien meilleur en 2e. Merci à la défensive et aux unités spéciales, les Alouettes sont 5-0.

Citation :: « J'ai signé un contrat de trois ans avec les Alouettes. Un contrat qui comprend les saisons 2006-07-08», a confirmé, hier, Don Matthews, le légendaire coach des Alouettes de Montréal.

En fait, Matthews a signé son contrat à la fin du camp d'entraînement. Il n'en aurait pas discuté publiquement si un article de The Gazette soulignant qu'il était sans contrat avec l'organisation n'avait pas risqué de troubler certains de ses joueurs. «En fait, je me serais contenté d'une entente verbale avec les propriétaires Bob et Lisa Wettenhall, des gens magnifiques, mais quand Larry Smith est entré dans mon bureau avec un contrat écrit, ça m'a pris exactement 38 secondes pour en négocier les clauses. Je l'ai signé, Larry est reparti dans le bureau de Jim Popp (le directeur général), les deux ont signé le contrat et c'était réglé. L'organisation a été très généreuse et je suis très heureux», a expliqué le Don, hier après-midi.

Un contrat généreux pour un coach gagnant. Et pour une équipe qui remplit le stade à pleine capacité depuis des années. «C'est vrai, mais nous sommes encore à 5000 spectateurs d'un budget équilibré. Ça montre encore à quel point les Alouettes ont des propriétaires exceptionnels, de dire le coach.

«Je ne veux pas être un sujet de distraction pour l'équipe. Alors, j'ai choisi de révéler la signature du contrat pour clore le sujet. C'est fait», d'ajouter Matthews.

Le Don est très heureux à Montréal. Il demeure à l'Île-des-Soeurs et les concombres et les tomates qu'il fait pousser dans son petit jardin le comblent de satisfaction.

Et puis, il est en amour depuis plus d'un an avec une jeune Montréalaise. « C'est pas compliqué, je vais sans doute prendre ma retraite quand mon âge et celui de ma blonde vont faire 100 » a-t-il lancé en riant.

Matthews a 67 ans et selon mes calculs, il pourrait donc diriger les Alouettes jusqu'en 2009. « J'ai en effet une clause qui permet d'ajouter une ou quelques saisons à mon contrat », dit-il en riant.

-Est-ce que le désir de venger la défaite en Coupe Grey sert de motivation supplémentaire?

- Pas du tout. Surtout pas, en fait. La Coupe Grey, c'est du passé. Nous voulons gagner parce que notre travail est de gagner des matchs. Quand nous gagnons, tout est plus facile, de répondre Matthews.

Le coach sait fort bien qu'il y avait des faiblesses criantes en défense quand il s'est présenté au match final la saison dernière. « C'est vrai, nous avons essayé de préparer l'équipe pour combler ces lacunes. Pendant la saison morte, Jim Popp a trouvé les joueurs qu'il fallait pour corriger nos points faibles. Nous avons une bonne équipe et les résultats sur le terrain ne sont pas le fruit du hasard », de dire Matthews.

Quand même, les Alouettes ont vaincu seulement quatre équipes depuis le début de la saison. Il m'arrête rapidement. « Nous avons affronté les Blue Bombers de Winnipeg à deux reprises. Nous les avons battus. Or, les Blue Bombers et les Lions de la Colombie-Britannique forment les deux meilleures équipes de la ligue... après les Alouettes. En plus, nous avons gagné quatre de nos matchs à l'étranger. Dont des victoires à Winnipeg et Edmonton. On fait notre job. »

Matthews conclut: « Gagner crée un effet boule de neige. Ça se met à rouler et ça grossit tout le temps. Mais il ne faut pas oublier que les défaites qui s'accumulent ont le même effet et qu'il est très difficile d'arrêter l'effet boule de neige quand il est négatif. Vaut mieux accumuler les victoires, on va s'entendre là-dessus. »

C'est quand même un heureux problème de mathématiques. 100-67... et jusqu'en 2009. N'oubliez que la somme des âges augmente de deux à chaque saison.