Un de mes meilleurs ami était dans l'accident,il avait 20ans et d'ailleur j'ai décidé de ne pas rentré cette semaine à l'armée pour pouvoir assisté à l'enterrementMon pote repose en paix Simper Fidélis OUA Pas de pleurs, pas de plainte vaine.
Je sais respecter l'avenir
Vienne la voile qui t'emmène,
En souriant je la verrai partirDrame à la Jungfrau: six militaires tuésSix militaires ont perdu la vie dans les pentes de la Jungfrau
Cinq recrues et un sergent de l'armée suisse - quatre Valaisans, un Fribourgeois et un Vaudois - ont perdu la vie jeudi matin dans une avalanche sur le flanc sud de la Jungfrau.
L'accident s'est produit en terrain difficile et par un danger d'avalanche élevé.
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Neige fraîche
Le détachement de spécialistes de la montagne était parti le matin même d'Andermatt (UR) et était dirigé par des guides de montagne expérimentés, qui ont survécu. Les militaires étaient bien équipés, a indiqué le Département fédéral de la défense (DDPS).
L'accident s'est produit vers 10h00 à 3800 mètres d'altitude, sur la voie normale menant au sommet. Une corniche de neige fraîche s'est détachée, provoquant une coulée qui a emporté ces recrues des troupes de montagne en 17e semaine de formation.
Deux cordées de trois hommes chacune ont été emportées par l'avalanche et entraînées dans une chute de plusieurs centaines de mètres dans un couloir abrupt. Les corps sans vie des six militaires âgés de 20 à 23 ans ont été héliportés jusqu'à Lauterbrunnen (BE), a indiqué le porte-parole de la REGA, Tomas Kenner.
Huit autres soldats, qui ont assisté à l'accident, ont également été rapatriés par la REGA et bénéficient d'une assistance psychologique. Le risque d'avalanche était accru dans la région de la Jungfrau au moment de l'accident. Depuis lundi, il est tombé environ 50 centimètres de neige sur le nord des Alpes à cette altitude.
Incompréhension des spécialistes
Et les chutes de neige augmentent le danger, a indiqué à l'ATS Thomas Stucki, de l'Institut fédéral pour l'étude de la neige et des avalanches à Davos. Pour Hans Möhl, gardien de la cabane du Rottal, située à proximité du lieu du drame, «il est incompréhensible de tenter l'ascension de la Jungfrau dans ces conditions».
De nombreux accidents se sont déjà produits au même endroit, avant celui-ci, a ajouté Hans Möhl. L'un d'entre eux a fait trois morts l'an dernier. Les corps de ces victimes n'ont d'ailleurs toujours pas été retrouvés.
Message de Samuel Schmid
Au nom du gouvernement et de la présidente de la Confédération, le chef du DDPS, Samuel Schmid, a exprimé sa profonde sympathie aux proches, amis et familles des victimes. «Dans de tels moments, les mots paraissent vides», a ajouté le conseiller fédéral. Les drapeaux des bâtiments militaires ont été mis en berne dans la capitale fédérale.
La justice militaire devra déterminer si la nature est la seule responsable de ce drame ou si une erreur humaine a pu être à l'origine du décès des ces alpinistes expérimentés, a encore précisé le ministre de la Défense. Il s'agit aussi de savoir si le danger d'avalanche a été correctement évalué avant la randonnée, a précisé à l'ATS le juge d'instruction Christoph Huber.
Guides interrogés
La police bernoise a interrogé jeudi les deux guides qui ont échappé à la mort. Les six militaires survivants seront entendus dès que les psychologues auront donné leur feu vert. Ces derniers sont eux aussi domiciliés en Suisse romande.
Le groupe accidenté n'effectuait pas une «mission à risque», selon les dires du divisionnaire Fred Heer. Ils ont fait «ce que des milliers de personnes font dans nos montagnes»: les militaires s'étaient engagés sur la voie normale de la Jungfrau.
Les recrues survivantes devaient être ramenées à Andermatt jeudi soir. Elles resteront entourées d'une équipe de spécialistes avant leur congé du week-end et rentreront en caserne la semaine prochaine. Elles y effectueront un «programme adapté à la situation», a précisé Fred Heer.