Demain, les plaidoiries finales de la Commission Gomery auront lieux. Que faut-il s'attendre de cette fameuse "saga"?
Quelques commentaires de Mr.Gomery:
«Dans ces cas-là, je crois qu'il serait tout à fait approprié pour eux de dire: «La preuve n'établit pas que blanc est noir, mais que noir est noir, comme on peut le voir à telle page de la preuve'«
Le dimanche 12 juin 2005
Commandites
L'ultime phase de la commission Gomery dès demain
Rollande Parent
Presse Canadienne
Montréal
Pour l'ultime phase de la commission Gomery, celle des plaidoiries finales qui s'amorcera lundi et qui ne saurait aller au delà de vendredi, les quatre procureurs-conseils du commissaire joueront un rôle plus effacé qu'à l'accoutumée.
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Pas question pour eux de présenter d'entrée de jeu l'état de la preuve, comme l'a demandé l'ex-premier ministre Jean Chrétien, in extremis.
Le commissaire Gomery a jugé qu'il serait inapproprié pour eux d'emprunter cette avenue qui trancherait avec la neutralité observée tout au long de l'interrogatoire des divers témoins.
Les conseillers du commissaire suivront tout de même très attentivement les plaidoiries finales de façon à intervenir s'il arrivait que l'avocat de MM. Chrétien, Jean Pelletier, du ministre Alfonso Gagliano ou encore de Jean Brault ou de Jean Lafleur, ou d'autres, présentaient un argument déraisonnable comme de dire «que noir est blanc comme l'a démontré la preuve», a expliqué M. Gomery.
«Dans ces cas-là, je crois qu'il serait tout à fait approprié pour eux de dire: «La preuve n'établit pas que blanc est noir, mais que noir est noir, comme on peut le voir à telle page de la preuve«, a-t-il poursuivi.
«Ils vont prendre position pour rectifier toute erreur manifeste faite au cours des plaidoiries»
«Je ne veux ni vous voir ni vous entendre pour environ deux semaines. J'ai besoin de prendre de la distance par rapport à la preuve. J'ai besoin de me faire une tête afin tracer les grandes lignes de ma décision. J'ai besoin de m'attaquer aux questions de fait que je dois trancher. Je le ferai seul»
«Une fois que j'aurai préparé un schéma, je ferai appel à mes procureurs pour qu'ils m'assistent. Pendant 20 ans j'ai écrit chacune de mes décisions et je vais faire de même cette fois-ci»