Seules deux équipes, les Maple Leafs de 1942 et les Islanders de 1975, sont revenues de l'arrière après avoir perdu les trois premières rencontres d'une série 4 de 7. Si les Sénateurs veulent en faire autant, ils ont encore trois parties à gagner à commencer par celle de ce soir alors qu'ils accueilleront les Sabres de Buffalo à 19h. La rencontre sera présentée à RDS.
Les Sénateurs ne pensent pas encore aux Maple Leafs de 1942. Pas plus qu'ils ne songent aux Islanders de 1975. Les joueurs de Bryan Murray ne sont préoccupés que par une seule chose: le cinquième match de la demi-finale de l'Association Est.
Les Sénateurs accusent un retard de 3-1 dans la série et une défaite les enverra en vacances pour quatre longs mois. Une victoire, par ailleurs, les confirmerait dans l'idée qu'ils peuvent rééditer l'exploit des Maple Leafs et des Islanders. Ces deux formations sont les seules dans l'histoire de la Ligue nationale à avoir remporté une série après avoir tiré de l'arrière 3-0.
"C'est un pas dans la bonne direction. Mais il s'agit seulement d'un premier pas. On se retrouve toujours dans une situation périlleuse", a rappelé le gardien Ray Emery en faisant allusion à la victoire (2-1) de jeudi. "S'il y a une équipe capable de combler un retard de 3-0, c'est bien les Sénateurs. Il y a tellement de talent dans cette équipe", a ajouté le héros du quatrième match.
Emery croit aux chances des Sénateurs d'enlever le cinquième match et d'étirer la série jusqu'à une septième et ultime rencontre. Selon le gardien-recrue, la première victoire des Sénateurs en 10 matchs de séries face aux Sabres a contribué à élever le niveau de confiance de l'équipe. Le fait d'avoir marqué le premier but du match a aussi permis de briser une tendance dans la présente série.
"Cette victoire a pour effet d'injecter une bonne dose de confiance dans l'équipe", a-t-il dit.
Encore du chemin
Antoine Vermette a joué près de 20 minutes (19:01) dans le quatrième match à la gauche de Bryan Smolinski et Daniel Alfredsson. Comme Emery, il demeure prudent dans ses commentaires.
"Il nous reste encore beaucoup de chemin à faire. C'est pas le temps de partir en peur", prévient le patineur de St-Agapit.
"Pour l'emporter samedi, on va devoir mieux jouer en limitant les chances de marquer des Sabres. C'est ce qu'on a fait en première période. On a joué de façon robuste en assurant une présence physique. On a aussi joué avec intensité et énergie. On doit continuer comme ça."
Une foule partisane
Les Sénateurs vont retrouver leur public. Ils estiment qu'il s'agit-là d'un avantage même si les Sabres ont remporté les deux matchs disputés dans la capitale fédérale.
"Nos partisans vont embarquer dans le match si on exerce un bon échec-avant dès le début de la rencontre, explique Daniel Alfredsson. C'est de cette façon que nous voulons entreprendre le match", a ajouté le capitaine des Sénateurs qui est toujours à la recherche d'un premier but face aux Sabres.
source:rds.ca