Trop fort pour la ligue
Dimanche 17 juillet 2005 - (RDS) - Tiger Woods aura finalement dominé l'Omnium britannique du début à la fin. Grâce à une dernière carte de 70, deux coups sous la normale, Woods a remporté l'Omnium britannique pour la deuxième fois de sa carrière, devançant son plus proche rival, l'Écossais Colin Montgomerie, par cinq coups.
Woods, qui termine à -14, devient seulement le deuxième joueur de l'ère moderne à remporter le British Open deux fois sur le terrain de St-Andrews, le seul autre étant... le nouveau retraité Jack Nicklaus en 1978 et 1970. Woods l'avait emporté en 2000, la dernière année où le tournoi avait été organisé à St-Andrews.
Question d'ajouter à l'exploit de Woods, aucun joueur n'avait dominé ce tournoi de la première à la dernière ronde depuis 1973.
Woods a maintenant remporté deux des trois tournois du Grand Chelem en 2005... et au US Open, remporté par Michael Campbell, Woods avait terminé deuxième. S'il remporte le Championnat de la PGA, qui aura lieu au Baltusrol Golf Club au New Jersey du 11 au 14 août, Woods égalera sa performance de 2000, où il avait remporté trois des quatre tournois majeurs.
Depuis le début de sa carrière, Woods, 29 ans, a remporté dix tournois du Grand Chelem (le tournoi des Maîtres en 1997, 2001, 2002 et 2005, l'Omnium des États-Unis en 2000 et 2002, l'Omnium britannique en 2000 et 2005 et le Championnat de la PGA 1999 et 2000).
Il occupe seul le troisième rang de l'histoire pour les victoires en Grand Chelem. Le légendaire Nicklaus revendique 18 titres majeurs. Walter Hagen est deuxième avec 11 conquêtes. En avril, grâce à sa victoire à Augusta, Woods avait égalé la marque de neuf titres de Gary Player et Ben Hogan.
Woods devient également le deuxième joueur de l'histoire du golf à remporter les quatre tournois du Grand Chelem au moins deux fois. Devinez qui est l'autre? Nicklaus, évidemment. Quand Nicklaus a réussi l'exploit, il avait 31 ans.
Une bonne dernière ronde
Lors de la ronde finale, Woods a réussi des oiselets aux 5e, 9e, 12e, 14e trous. Woods semble particulièrement affectionner le 5e trou puisqu'il y a réussi l'oiselet lors des quatre rondes. Aux 9e et 12e, il a réussi l'oiselet trois fois sur quatre.
Woods aurait facilement pu terminer avec sept ou huit coups d'avance, mais il a raté deux oiselets sur des roulés faciles de cinq pieds aux 7e et 8e. Qui plus est, il a manqué de chance au 6e quand son coup d'approche a frappé le fanion de plein fouet. La balle a finalement emprunté la pente descendante d'une des nombreuses bosses du vert et a terminé sa course à une trentaine de pieds de la coupe, privant Woods d'un aigle.
Les rivaux s'effondrent
Grâce à un neuf d'aller de 33 (-3), l'Écossais Colin Montgomerie s'est, pendant quelques minutes, approché à un seul coup de Woods. Mais le favori de la foule s'est complètement dégonflé sur le neuf de retour, commettant des bogueys aux 11e, 13e et 16e. Montgomerie termine tout de même le tournoi à -9.
De son côté, le partenaire de jeu de Woods, l'Espagnol Jose Maria Olazabal, termine troisième. À l'instar de Montgomerie, il s'est effondré sur le deuxième neuf, passant une bonne partie de son temps à envoyer sa balle dans les arbustes, l'herbe longue et le sable. Il s'est commis dans des bogueys aux 12e, 13e et 15e, s'éliminant lui-même de la course. Avec une dernière carte de 75 (+3), il termine à -8.
Olazabal partage sa troisième position avec l'Américain Fred Couples, auteur d'un 68 (-4) dimanche.
On retrouve une congestion de six joueurs à -7 au cinquième rang : Geoff Ogilvy, Bernhard Langer, Vijay Singh, Sergio Garcia, Michael Campbell et Retief Goosen.
Graeme McDowell a été le meilleur dimanche avec un 67.
Source: RDS.ca